Une voix. Deux voix. Mille voix. Des paroles. Creuses et béates. Répétées. Bégayant. Elles toutes. Nous autres, critiques. Parlant de ce que nous ne savons pas. A cet endroit précis de l’idiotie. Viduité. Accueillir le vide de la parole. Du texte. Telle serait l’opération. Se départir du jugement, de la valeur – époque. Suspens. Écrire encore. Toujours. Témoigner des textes. Dire non pas ce qu’ils sont, mais ce qu’ils font. Leur puissance affective et effective. Politique. Se déprendre, aller jusqu’à l’idiotie : voir venir. Faire taire en soi le savoir pour entendre l’autre. C’est ce à quoi, m.v. et moi nous sommes attachés, ce qui nous relie. Ici. Ailleurs. Deux voix. Milles voix. Des paroles creuses et béates.
A retrouver en ligne dans la revue Error ces réflexions et ce glossaire en devenir.
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« Ici se lit un entretien ouvert sur la critique littéraire, sur ses puissances et ses impuissances, et dont la question de l’idiotie est comme la première stase, liminaire, l’incarnation de cet état dont il nous paraissait important de témoigner comme critique en approfondissant notre perplexité »
A te souvenir de l’insomnie des mondes

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